Les réflexions de Skena

   J'ai toujours été ouverte aux changements d'opinion. En effet, je suis d'accord avec le proverbe "Ils n'y a que les cons qui ne changent pas d'avis." Complètement même.

C'est pour cela que je me suis donnée à fond dans mon quotidien afin de changer mon idée plutôt négative des flics. Si vous voulez tout savoir, c'est ma chère maternelle qui me l'a demandé. Elle ne supportait plus mes regards et mon attitude vis-à-vis des Grands-Justiciers-Bleus. Faut dire que, lorsque l'on voit un mec faire marche arrière à l'entrée d'une autoroute juste devant les flics et que ces derniers ne réagissent pas, ya de quoi se désespérer.
Enfin bon, je m'étais décidée à faire plaisir à celle qui m'avait donné la vie et à arrêter pendant quelques temps de lui faire honte. Mais certains évènements ont quelque peu "bousculé" cette résolution: il y a maintenant deux semaines, deux jeunes d'une cité près de chez moi sont entrés dans mon garage pendant que j'étais avec mon père à l'intérieur de la baraque en train d'écouter de la musique à fond. Ils ont pris la moto de mon père, ainsi que le casque -il faut faire les choses jusqu'au bout tant qu'à faire-, et ils sont partis à toutes blindes dans les cités environnantes en roulant sur les trottoirs et en faisant des roues.
Je peux vous décrire la scène car mon cousin les a vus du haut de son immeuble en train de faire les kékés avec les bécane, manquant de renverser des gens.
Evidemment, en découvrant le garage ouvert sans moto à l'intérieur, mes parents et moi sommes allés jouer les aventuriers dans les cités avec le vain espoir de retrouver la moto, ou ce qu'il en restait (oui, ils adorent les brûler par la suite. Ca fait plein de bruit quand ça touche le réservoir d'essence, ya plein d'étincelles. Ils adorent ça.).
Bien sûr, on n'a rien trouvé.
Let's go to the police station. PAF je me suis dit "Cool, tu vas pouvoir te montrer respectueuse et bien élevée devant ces Grands-Justiciers-Bleus!". A peine rentrés qu'un agent nous prend dans son bureau et nous fait notre déclaration de vol. Je me dis "Oulalaaaa quel sérieux et quelle rapidité! QUE JE SUIS ETONNEE!!!!". On se lève, ils nous disent qu'ils retrouveront la moto, qu'ils s'y connaissent nianiania..... puis on repart chez nous.

Et c'est là que tout commence:

Le téléphone sonne, ma mère décroche. Après un brève échange au combiné, elle raccroche et me sort :

"Ils ont pas pris le numéro de la plaque d'immatriculation de la moto."

VLAN.

Première rechute des flics dans mon estime.

Une semaine plus tard, message sur le répondeur: les Grands-Justiciers-Bleus ont retrouvé la moto dans un local à poubelles d'une cité voisine. Ils nous demandent de les rappeler.
Ma mère les appelle et leur demande l'état dans lequel se trouve la moto.

Réponse du flic: "Je sais pas j'ai po regardé j'l'ai vue de loin...."

Re VLAN.

Sur la demande de ma mère, le flic part voir l'état de la bécane.
Après un petit quart d'heure (le temps de se prendre un snickers dans la machine sûrement), il revient et nous dit qu'elle est en bon état.
Ma mère demande alors si elle fonctionne correctement et s'il y a les clés.

Réponse du flic: "Ah j'ai pas pensé à regarder...."

Re VLAN.

Au bout d'environ trois quarts d'heure, ma maternelle arrive enfin à avoir toutes les informations sur l'état de la moto, et demande à mon père de rentrer plus tôt du boulot pour aller la chercher le plus vite possible, car le flic lui a dit qu'il avait une pause à 18h et qu'il ne serait donc pas là, que ce serait sa collègue et que ça foutrait un bordel monstre...enfin bon il a baratiné ma mère pour qu'elle vienne tôt et qu'il puisse se barrer le plus tôt possible.
Mon père revient du boulot, mes parents arrivent au commissariat à 17h30.
Le mec s'était barré.
Les flics les ont fait patienter dans la salle d'attente pendant une heure, où attendait déjà une dizaine de personnes. Il faut savoir que la secrétaire bouffait des snickers en parlant au téléphone avec son mec, que deux flics recevaient les gens, et que cinq causaient à la machine à café.

Re VLAN.

On va voir la moto. Résultat des courses: clignotants pétés, plaque pliée en mille, cinq millimètres de poussière sur l'ensemble de la bécane, et néman atomisé (ils ont dû la mettre en marche avec leur cul je sais pas , mais ce qui est sûr c'est que ces mecs-là n'étaient pas des délicats).

Le clou du spectacle: les Grands-Justiciers-Bleus avaient marqué "Très bon état" sur la fiche de la moto.

Tout d'abord, désolée de ne pas avoir écrit depuis pas mal de temps, mais pas mal de choses ont pris mon temps, et ce contre mon gré.

En ce soir de Noël, je me décide enfin à réutiliser mon clavier.

Je croyais qu'il allait neiger ce soir, comme dans les films américains. Vous savez, les gosses blonds aux yeux verts qui ouvrent la vingtaine de paquets qui les attend au pied d'un énorme épicéa dans le salon, et tout d'un coup leur regard se porte simultanément sur la fenêtre, et ils crient : "OH!! PAPA,MAMAN, IL NEIIIIIIGE!!!!!". A cause d'eux j'ai cru toute mon enfance qu'il neigeait à Noël, juste au moment où j'ouvrais mes cadeaux, ce qui ne m'est arrivé une seule et unique fois (et encore c'était que le lendemain du réveillon). Enfin bon, à présent j'ai pris assez de recul pour me rendre compte de cette bêtise, et aussi de la connerie monumentale que représentait le Père Noël. (ATTENTION, LES ENFANTS SONT INTERDITS DE LECTURE A PARTIR DE CETTE PHRASE -je laisse les parents faire le sale boulot de "la Grande Révélation"). En effet il y a de quoi rire: depuis toujours on me répète que le Père Noël et tous les artifices qui gravitent autour sont ancrés dans les traditions depuis des décennies, alors qu'en réalité le bon bonhomme barbu a été inventé par Coca-Cola au début du XXème ("inventé" est un grand mot, car en réalité ils se sont inspiré d'un personnage de la culture scandinave: Odin. C'était un gentil vieillard qui chassait les démons de la glace et des neiges, sur un traîneau traîné par des rennes ou des cygnes. Dans sa hotte il transportait des cadeaux destinés à ceux qui priaient -merde j'aurais pas eu de cadeaux-. Donc vous voyez, même Coca-Cola n'a pas beaucoup d'imagination. Mais vu le fric que ça leur rapporte à présent, la connerie paye). Enfin bon, c'est désespérant. Les américains sont vraiment partout décidément!

J'ai Brisby la Souris à mon bahut (tous ceux qui ne connaissent pas Brisby la Souris sont des incultes).

Oui oui je vous jure, elle est de retour et elle s'est reconvertie en prof d'anglais.

D'ailleurs elle est bien lourde Brisby, parce qu'elle adore pourrir ma langue préférée (après ma langue maternelle bien sûr). Elle réinvente carrément la langue des roastbeefs à grands coups de "They was" et autres expressions sorties de son imagination. Avant elle, les filles qui n'aimaient déjà pas l'anglais en seront dégoûtées à vie, car plus on l'écoute plus on apprécie la langue de Molière.
Elle a une mémoire d'éléphant, Brisby : la preuve, elle regarde toutes les cinq minutes dans le dico, avec une expression de surprise qui rassure beaucoup ses élèves.
Brisby achète des pulls incroyables, en laine bouillie avec des poils qui sortent de partout. Top fashion. A peine trente ans et déjà vieille (les profs de mon bahut sont balaises en matière de vieillissement prématuré -probablement à cause de dons d'Emmaüs-).
En plus, elle est sourde et aveugle : on a quand même réussi à se donner les réponses dans la classe entière pendant un contrôle, et certaines filles du premier rang consultaient leur agenda. Mais bon, soyons compréhensifs, Brisby était trop occupée à regarder dans le dico Français/Anglais pour corriger des copies. Elle fronçait le nez comme ses amis les rats et reniflait, découvrant ses petites dents de devant qui dépassaient de ses lèvres.

Quelle séductrice cette Brisby....

Je viens d'apprendre un truc qui m'a bien fait rire.

Ya deux ou trois jour, Danii Minogue (oui, la soeur de la naine qui chante les seins à l'air) était invitée par Cauet (vous savez, Peguy la Cochonne) dans son émission. Ce pauvre con a eu la merveilleuse idée d'inviter Jamel Debbouze en même temps que la demoiselle, ce qu'il aurait dû éviter. En effet ce soi-disant "Sauveur des cités" s'est pris pour Gainsbourg.

Petit retour en arrière: Il y a maintenant pas mal de temps, Gainsbourg, complètement bourré, avait dit à Whitney Houston "Fuck You" sur un plateau TV , et la demoiselle, encore jeune et naïve, avait pris la chose plutôt bien, car Drucker (il était déjà né et pourrissait déjà les chaînes hertziennes) lui disait que "ce n'était pas méchant". Résultat des courses, tout s'est bien déroulé par la suite.

Or, Jamel a cru pouvoir faire la même chose avec Danii Minogue. Pas de bol, en entendant ça, cette dernière s'est levée de son siège et s'est barrée de l'émission. (c'était encore gentil de sa part, car personnellement je lui aurais foutu deux baffes, caméras ou pas caméras.)

Le pire dans cette histoire, c'est que Jamel prône le respect de la femme et la bonne éducation dans les cités, et ce dans toutes ses interviews. Il me semble même qu'il a créé une association pour aider les jeunes banlieusards.

Quand on voit le résultat, ça fait plutôt peur.

Ce texte a été écrit pendant un de mes cours d'Espagnol, ce qui explique les temps que j'utilise.

Je me sens vraiment creuse en ce moment même. Je suis en cours d'Espagnol, la prof me parle en croyant que je suis vraiment inspirée par ce qu'elle dit, alors qu'en réalité je ne comprends rien. Mon regard doit être proche de celui d'un boeuf et elle continue pourtant, à fond dans son speech, transportée par les roulements de "r".
Le pire dans cette situation, c'est que les autres élèves n'arrêtent pas d'intervenir en sortant des mots dont je ne soupçonne même pas l'existence (faut dire qu'en Espagnol mon lexique personnel ne doit pas excéder trente mots. Passons.) . J'essaye alors de ne pas attirer l'attention de la prof pour ne pas qu'elle m'interroge, ce qui signerait mon arrêt de mort : je prends une fiche et je note, car jusqu'à maintenant j'étais la seule pauvre glandu qui fixait le tableau, sur lequel il n'y avait rien d'écrit, d'ailleurs. J'écris le texte que vous lisez, me rendant compte de ma décadence au fur et à mesure que les minutes du cours s'écoulaient. Je lève la tête toutes les dix secondes, acquiescant mécaniquement dès que la prof lâche un "Si?", telle Oui-Oui le Survivor. 
Enfin, la sonnerie.
A force de ne rien comprendre des cours, j'ai chopé la technique pour ne pas me faire attraper.... Il suffit de regarder de temps en temps le prof avec l'expression la plus concentrée possible, de baisser les yeux pour fixer le texte au point de transpercer la page du regard (Superman, ihih) , et enfin de faire semblant de noter ce qu'il dit, en faisant régulièrement des poses dans l'écriture de votre texte quand Le-Grand-Mage finit de parler. C'est toute une démarche, mais c'est très efficace.
Sur ces précieux conseils maternels, je vous laisse, j'ai un nouveau cours cent pour cent glandage qui m'attend.

P.S.: Je tiens à signaler que Mme Touche-Pipi ne s'est pas tripotée ce cours-ci. (voir Humour salace, je suis désolée mais j'en ai besoin là )

Hier soir j'ai regardé la télé (vous avez le droit de me lapider sur le champ)."Sept à Huit" pour tout vous avouer.
J'y ai appris quelque chose qui a, une fois de plus, provoqué des envies de meurtre au plus profond de mon être, notamment envers le gouvernement américain .

Ce dernier a utilisé une région philippine (dont je ne me souviens plus le nom) pendant bon nombre d'années en tant que site stratégique pour les guerres qu'il menait un peu partout dans les environs (pour changer). Il y a une dizaine d'années les autorités philippines ont sommé les Américains de déguerpir vitesse grand V, terme qu'ils ont suivi à la lettre car ils ont tout simplement enfoui leurs déchets chimiques sous terre et ont déversé du mercure et du plomb (entre autres bien sûr....) par tonnes dans les rivières environnantes. Pendant les années qui ont suivi des milliers de personnes ont utilisé cette eau dans leur vie quotidienne sans savoir ce qu'elle contenait.
Et, aujourd'hui, (OH QUELLE SURPRISE!) plus de la moitié des nouveaux-nés sont victimes de malformations cardiaques et cérébrales grave dans cette région. Des dizaines d'entre eux sont orphelins car leurs parents sont morts de maux semblables et en ce moment même des enfants décèdent les uns après les autres de leucémies et de déformations horribles des organes et du squelette.
Tout au long du reportage j'ai vu des gamins au plus de neuf ou dix ans atteints de maladies effroyablement douloureuses que leurs parents (s'ils sont encore en vie) ne peuvent pas soigner faute d'argent.
La princesse de Monaco (je ne sais jamais laquelle, veuillez m'en excuser) a envoyé une lettre à Petit Bush pour lui demander où ses armées avaient enfoui les déchets chimiques pour pouvoir arrêter leur déversement dans l'eau. Six mois plus tard (eh oui il faut du temps pour chercher les mots dans le dico) , elle reçoit une réponse d'un simple conseiller du président américain (il fallait s'en douter car ce dernier ne sait probablement pas aligner deux mots sur une feuille) qui lui a répondu que dans le traité signé avec les autorités philippines, rien n'obligeait leurs armées à nettoyer le site sur lequel elles s'étaient installées. De même, d'après ce cher monsieur, le nettoyage complet de l'ancienne base militaire aurait coûté beaucoup trop cher.

WOW!

Quelle preuve flagrante d'humanité!!

Résumons leur pensée: "On a bousillé l'environnement d'un pays qui ne nous appartient pas. Le nettoyer nous coûterait la peau du cul, donc on balance tout dans la rivière. On s'en fout, puisque de toute manière on s'en va!"

Ca donne envie de vomir.

Hier je suis allée à une expo dans Paris, voir les oeuvres de Whistler, Turner et Monet. J'ai pu une fois de plus observer la faune populaire.

La notion de censure est omniprésente dans les expos: pas le droit de critiquer les peintures, au risque de se faire fusiller sur place par l'ensemble des Intellos-Cire-Pompes.

Pour tout vous dire, les oeuvres de ces "maîtres de l'impressionisme" m'ont carrément déplues, je les ai trouvées fades et sans âme, même si la technique était excellente, très bien maîtrisée par les trois peintres.
Je me souviens d'une peinture de Turner: heureusement qu'il y avait un titre à côté, sinon je n'aurais pas pu deviner ce qu'elle représentait. Le peintre semblait avoir oublié de décrocher son tableau avant de lessiver le mur. Le résultat donnait quelque chose qui ne ressemblait à rien.
Cette vision n'engageait que moi bien sûr, mais  je ne pus m'empêcher de la lâcher dans l'oreille de ma mère, et quatre Intellos-Cire-Pompes détournèrent les yeux de la toile pour m'assassiner du regard.
J'avais dû parler trop fort....

Je continuai mon exploration dans cette jungle pleine de spécimens rares. Mon regard s'attarda sur les victimes de l'audioguide. Je dis "victimes" , car elles sont tellement captivées par ce que leur baragouine le mec dans l'appareil qu'elles restent plantées devant le tableau sans le regarder. Elles vous tuent sur place lorsque vous passez devant elles, ce qui coupe la voix du gars dans le bigophone, puis retournent à la contemplation de leurs pieds dès qu'il recommence à causer.
Incroyable, non?

Je remarquai que de nombreux Intellos-Cire-Pompes s'amusaient à bourrer le mou de leurs gosses avec des réflexions artistico-philosophiques à deux balles. Les mioches avaient plus l'âge de jouer aux poupées plutôt que de rester enfermés dans une expo de tableaux démoralisants telle que celle-ci.
Si jeunes et déjà traumatisés....

C'est pour celà que j'aime bien aller aux expos, car ce sont les seules occasions qui permettent d'observer dans toute leur splendeur les Intellos-Cire-Pompes, élite de l'humanité dotée d'un surplus de connerie.

Prenez un des Triplés, rajoutez-lui une quarantaine d'années, un peu de moustache, et vous obtiendrez ma prof d'Espagnol.
Petite barrette du côté gauche retenant "THE mèche rebelle" de la coupe au carré bien raide, lunettes à verres aussi épais que celui des bouteilles de Perrier, et vêtements d'une parfaite petite bourge super catho.
Anti avortement bien sûr, car comme tout le monde le sait, "un embryon de trois mois pleure quand on le tue" (oui oui elle nous a dit ça un beau matin d'hiver en Echanges) , et anti peine de mort car "Dieu seul a le droit de vie ou de mort sur un être humain". Ajoutez à celà le fait qu'elle adore Mère Nature, c'est pour cette raison qu'elle ne s'épile pas les jambes: quelle magnifique vision que celle de ses longs poils qui dépassent de ses collants en contre-jour! Pauvre mari...il doit avoir l'impression de se fourrer un gorille.
Or, son manque de sensualité est tel que Madame Touche-Pipi en arrive à se tripoter en live devant nous.
En plein cours elle glisse discrètement sa main dans sa jupe en continuant de nous parler, comme si de rien n'était. Elle la balade ensuite sous son pull, l'air profondément inspiré. L'on voit alors un sourire sur le visage de chaque élève, parfois l'une d'entre elles pouffe (hum hum pas moi bien sûr..). La prof ne comprends jamais pourquoi nous nous marrons, et la plupart du temps elle se touche de plus belle.

J'en conclus que:
_soit cette femme est en manque chronique de sexe ;
_soit elle a une population animale très fournie au niveau de l'entrejambe.

C'est incroyable à quel point les gens sont doudouilles. A peine un mal de crâne qu'ils sont déjà pliés en quatre, quémendant des cachets aussi inutiles les uns que les autres. Quand je regarde mon entourage et la faune populaire, je comprends d'où vient le trou de la Sécu....
Si l'on ajoute  en plus tous ceux qui gobent des Canderel (= pastilles homéopathiques ndlr), cela n'est plus un simple trou mais un cratère.

La société est en réalité tellement sur les nerfs qu'elle en vient à avaler n'importe quoi, développant l'effet placébo à une vitesse hallucinante.
Prendre une bille dont le contenu végétal a été dilué sept fois successives dans l'eau sucrée en croyant qu'elle va guérir, faut vraiment avoir de l'espoir!-ou de la naïveté, au choix-

Je ne dis pas qu'il faut arrêter de se soigner.

Il faut juste réapprendre à utiliser  la médecine suivant son utilisation d'origine: guérir les maux, non les problèmes psychologiques.

J'oubliais....

Figurez-vous qu'hier ma prof de Français m'a demandé si j'avais bien mon livre, en coupant même la parole à la fille qui lisait le texte, alors que je l'avais sous les yeux!

Je crois que j'ai définitivement bafoué la confiance sacrée qu'elle m'avait accordée.

J'ai plus qu'à me pendre à ma lampe de chevet avec un élastique.